Mauvaise blague
Aucune finesse, on sent bien là une comédie pour adolescent bien bourrine, mais franchement pas drole, tellement les gags sont de mauvais gout et les personnages tous nuls. Kim Sa-Rang est certes très jolie, mais qu'elle trémousse son corps devant la camera ne suffit pas à donner une bonne image du film. Grosse déception donc pour cette petite comédie, qui arrive au mieux à faire sourire de temps en temps.
05 janvier 2007
par
Elise
bien bien
franchement bien.
Ce film est pas mal du tout. d'accord, il est un peu lourd sur les bords, mais je pense que c'est le principe du film qui veut ça. Vraiment amusant dans l'ensemble, et j'ai absolument pas vu le temps passer en regardant ce film pour dire qu'on se fait pas @!#$.
Ben sinon, je suis obligé de faire une remarque au niveau de l'actrice KIM Sa-Rang que je ne connaissais absolument pas et qui est quand même parfaite dans ce rôle de prof canon.
donc franchement pas déçu.
Comédie sympathique à visionner. La cible visée de ce film est bien entendu les ados.
Le film est rempli de gags, tantot drole, tantot lourd....
... seul tristesse, que devient l'héroine à la fin... un non-dit qui peut présager une suite ou simplement un oubli (in)volontaire du réalisateur ?!
Fun et malin
Si
Who slept with her est plombé par une réalisation tape à l'oeil et artificielle, avec effets djeunz mal maîtrisés, le film n'en reste pas moins franchement réussi et profondément coréen. Comme d'habitude dans les teen movies locaux, ça va beaucoup plus loin que le modèle américain dans le crado et le débile, tout en renvoyant un discours sur la Corée entre tendre tendresse et moquerie. Mais là où après la réussite initiale des frères Weitz avec le premier American Pie, le cinéma américain s'est épuisé à décliner le filon en de la spéléologie dans les abîmes de la crétinerie, où l'unique crédo des réalisateurs est d'offrir une succession de scènes d'humiliation sexuelle (ce qui en dit long sur le rapport au sexe de l'Amérique), la Corée s'est réapproprié le genre pour créer une hybridation entre humour pour adolescent et catalyseur culturel, renvoyant à des valeurs confucéennes pourtant complètement à l'opposé du genre. Ainsi, Sex is Zero et ses quelques séquences hallucinantes, ses ruptures de ton salavatrices et sa cruauté morale, enfouies sous des tonnes d'humour crado et d'érotisme con-con.
Si
Who slept with her n'est pas aussi réussi que l'oeuvre sus-nommée, il est tout de même à ranger dans la même catégorie. Au menu, une héroïne sexy dans un lycée catholique, objet des fantasmes d'une légion de mâles à la libido de gorilles mais qui jouit d'un énorme ascendant sur tous ces personnages (superbement jouée par Kim Sa-Rang et ses sourires "I'm smarter than I look" lourds de sens) et dont le rôle est de gentiment taper sur l'inconséquence maculine. Elle transcende avec bonheur le rôle de la potiche de base tout en sachant disparaître de l'histoire lorsqu'il le faut. Elle traîne dans son sillage une galerie de crétins, entre un serial-lover caricatural, un romantique de 17 ans qui en parait 40 avec un sexe démesuré (les explications sont hilarantes) ou encore un prof de maths sadique complètement frustré.
Drôle si l'on n'est pas réfractaire à l'humour too much, acide et croustillant, le premier film de Kim Yu-Seong est bourré de qualités. Et même si ses défauts sont à l'avenant, on ne saurait bouder le plaisir qu'il apporte. Et puis, si l'on est francophone, il réserve son lot de fous rires.
Quant à la morale de l'histoire, elle dira que non, vraiment, aimer les teen movies coréens n'est pas forcément incompatible avec Kenji Mizoguchi.
